QUELQUES DÉFINITIONS
L’AUTISME : L’autisme est un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant caractérisé la plupart du temps par un isolement, des altérations des interactions sociales des problèmes de communication (langage et communication non-verbale), des troubles du comportement correspondant à un répertoire d’intérêts et d’activités restreint, stéréotypé et répétitif, des réactions sensorielles inhabituelles. Autant de particularités souvent à l’origine de difficultés d’apprentissage et d’insertion sociale.
Malgré la diversité des troubles et les capacités d’insertion sociale très variables de ces personnes, l’autisme est reconnu comme un handicap en France depuis 1986. Environ 700 000 personnes sont atteintes de TSA en France. Contrairement aux recommandations publiées depuis des années dans plusieurs pays, les actions nécessaires pour aider les personnes et leurs familles lors de la transition vers l’âge adulte, sont très rares.
Les premières recommandations de la Haute Autorité de Santé de bonnes pratiques professionnelles (RBPP) spécifiques sur les interventions auprès des adultes viennent seulement de paraître en février 2018, après plusieurs années de travail. L’insuffisante anticipation des moments charnière est cause de nombreuses ruptures de parcours, ne permettant pas une inclusion optimale dans la cité et le respect des choix des personnes.
L’insertion professionnelle n’est que peu soutenue par des actions spécifiques, même pour les jeunes adultes avec TSA sans déficience intellectuelle.
— Source : Stratégie nationale pour l’autisme – 2018
Si les personnes autistes ont des difficultés d’interaction avec les autres individus, cela ne signifie pas qu’elles ne souhaitent pas d’interactions, mais qu’elles ne savent parfois pas comment agir avec les autres. C’est souvent pour cela qu’elles se retrouvent isolées. C’est pourquoi en tant que voisin, collègue, amis… nous jouons tous un rôle majeur dans l’amélioration du bien-être des personnes autistes. En prenant conscience des particularités de ces troubles, il est plus facile d’accepter la différence et de s’ouvrir à l’intégration des personnes autistes. Voici quelques pistes pour mieux savoir se comporter avec une personne autiste :
- Ne pas parler trop fort ou le toucher de façon inattendue.
- Parler clairement, faire des phrases sans double-sens ou sous-entendus.
- Ne pas rire ou se moquer de ses difficultés dans les interactions sociales, lui expliquer pourquoi une situation peut nous paraitre comique.
- Ne pas éviter le contact d’une personne autiste.
- Ne pas juger trop vite une personne autiste. L’autisme n’est pas « contagieux ». Parlez à une personne autiste, elle pourrait vous surprendre positivement!
- Partir une discussion sur un sujet d’intérêt pour la personne.
— Source : FQA Fédération Québécoise de l’autisme
LA CULTURE : La Déclaration de Fribourg définit ainsi le terme de culture. « Il recouvre les valeurs, les croyances, les convictions, les langues, les savoirs et les arts, les traditions, institutions et modes de vie par lesquels une personne ou un groupe exprime son humanité et les significations qu’il donne à son existence et à son développement ».
LES DROITS CULTURELS : La Déclaration de Fribourg sur les droits culturels (2007) rappelle que chaque personne a une identité culturelle reconnue, qu’elle est porteuse de culture, qu’elle offre, sa culture aux autres membres de l’humanité et qu’en conséquence qu’elle est à considérer comme une ressource pour le genre humain.
LA CULTURE AVEC UN GRAND C/ CELLE DU DISPOSITIF : Dans le Trésor de la langue française : «La culture est une activité qui permet à l’homme de développer, épanouir certaines composantes de sa personnalité. Mise au service des patients, peut permettre à ces derniers de se réapproprier le fil de leur vie.
L’ART Déf Larousse : une activité du sensible, c’est la vie. L’art n’a pas pour objectif d’atteindre le beau mais la vérité. Offre à tous la promesse de rassembler nos vies éparpillées. Permettre de s’exprimer, d’exprimer, faire sortir de soi.